Les espèces animales ou végétales vivant dans
un milieu doivent y trouver les conditions adéquates pour
survivre, s'alimenter, s'abriter, se reproduire. Aussi, des milieux
différents, une berge de rivière, un petit bois, abritent
une flore et une faune distinctes et adaptées. Parmi les
espèces présentes dans un type de milieux, certaines
sont particulièrement remarquables par leur rareté
ou leur fragilité. D'autres, sans être globalement
menacées, donnent un bon aperçu de la santé
d'un milieu, de sa capacité d'accueil et de son évolution.
Ce sont les espèces bio-indicatrices.
NaturEssonne étudie et protège plus particulièrement
les espèces remarquables et les espèces bio-indicatrices
des milieux naturels essonniens.
Les mammifères
Ainsi, la présence du cerf élaphe, qui exige de vastes
secteurs tranquilles et sauvages, permet de suivre la qualité
des massifs forestiers de l'Essonne ; et celle du blaireau, l'intérêt
des zones à paysage varié car il a besoin de petits
bois, prairies, haies
La quasi totalité des chauves-souris, mammifères volants,
est menacée en France. Les exigences variées (certaines
espèces sont forestières, d'autres préfèrent
le bocage ou les zones humides
), leur biologie exceptionnelle,
en font un sujet d'étude passionnant. La champignonnière
d'Etampes est un site particulièrement intéressant.
Les oiseaux
On a coutume de dire que les oiseaux
sont d'excellents bio-indicateurs. L'Essonne en compte plus
de 300 espèces, dont 130 sont nicheuses.
La Chevêche d'Athena et de l'Effraie des clochers sont le
reflet de la vitalité ou, a contrario du déclin, des
milieux agricoles traditionnels, vergers, prairies, maraîchages,
bocages, fermes et granges
La régression catastrophique de l'Outarde canepetière
partout en Europe montre à quel point les plaines agricoles
ont subi des mutations profondes et rapides. Celles-ci nuisent également
à d'autres espèces comme l'Oedicnème
criard .
Quant aux zones humides essonniennes, elles abritent le Blongios
nain, minuscule héron fortement menacé partout
en Europe.
Les reptiles et les amphibiens
Les reptiles,
fréquentant soit des milieux secs soit humides, et les amphibiens
sont particulièrement sensibles à la qualité
de leur environnement, notamment celle de l'eau. La répugnance
qu'ils inspirent parfois se dissipe dès lors qu'on apprend
à mieux les connaître.
Les insectes
Plus d'un million d'espèces dans le monde ; une estimation
de 20000 espèces pour l'Ile-de-France. Les insectes sont
loin d'être tous connus et n'ont pas fini de nous réserver
des surprises ! Les milieux les plus intéressants sur le
plan entomologique sont les pelouses
sèches (papillons, criquets, sauterelles
), les
zones humides (libellules
), les vieilles futaies
(coléoptères
).
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